Dans la Torah ou l’Injil, la prière n’est pas un texte qu’un esclave récite pour satisfaire son maître, mais un moyen de communiquer librement et de manière personnelle avec « notre Père » (6.9). L’Écriture nous rapporte beaucoup de prières, non pour que nous les récitions telles quelles, mais pour que nous prenions exemple sur ceux qui se sont adressés à Dieu. Cette prière de Jésus (souvent appelée le Notre Père) ne fait pas exception. Cependant, les chrétiens la récitent parfois, en raison de sa profondeur, sa pertinence et sa simplicité, pour se la remémorer et se l’approprier. En effet, c’est spécialement à notre intention que le Messie l’a prononcée (6.9). Un beau modèle à suivre donc !
Un père bon et digne de confiance
Jésus nous montre ensuite que Dieu est bon et généreux : il s’occupe même des oiseaux ou des fleurs, créatures insignifiantes à nos yeux. C’est pourquoi nous ne devons pas nous inquiéter du lendemain : nous sommes appelés à nous remettre totalement à lui pour nos besoins, à l’image de ce que Jésus fait très simplement dans le Notre Père (6.11). Cette dépendance confiante d’un enfant envers son père nous met à l’abri d’une recherche effrénée de richesse, qui s’assimile à une idolâtrie ! Car elle fait de l’Argent notre dieu (6.24). Mais lorsque les richesses que nous recherchons avant tout sont spirituelles, nous sommes réellement soumis à Dieu : il mérite la première place ! (6.19-21, 33).
Extrait adapté des commentaires du livre
L'Injil de Jésus le Messie